Diarmonid Médical

Éviter la désinsertion de l'aiguille veineuse - Tamponnage d'un bras - Actualités scientifiques

La Désinsertion de l’Aiguille Veineuse (DAV)

La Désinsertion de l’Aiguille Veineuse Définition Qu’est-ce que la Désinsertion de l’Aiguille Veineuse ? La Désertion de l’Aiguille Veineuse (DAV) est une complication rare mais grave survenant lors des  séances de dialyse. Elle se caractérise par un délogement de l’aiguille dite « veineuse » en aval. Cette aiguille est, en réalité, responsable de la réinjection du sang épuré dans la circulation sanguine (voir onglet « Principe de fonctionnement » de la section « La dialyse »). Le problème majeur de la Désinsertion de l’Aiguille Veineuse Au cours d’une séance de dialyse, le débit du flux sanguin circulant est estimé à plus de 350-450 mL/min (débit très élevé). Lorsque l’aiguille veineuse vient à se déplacer, le sang continue à être pompé par l’aiguille artérielle mais n’est plus réinjecté dans la circulation par cette dernière. Il ne faudrait alors que deux minutes pour vider entièrement un corps de tout son sang. La DAV est donc un phénomène dangereux et peu visible qui, malheureusement, fait souvent l’objet d’une détection très tardive. Bon nombre de personnes sont sujet à cet évènement. Nous pouvons citer par exemple : Les patients confus ; Les patients agités (souffrant d’Alzheimer) ; Les patients qui dorment durant la séance ; Les conséquences de la Désinsertion de l’Aiguille Veineuse Pour le patient Le patient risque de faire une hémorragie sévère et de décéder – pronostic vital engagé Coma. Hospitalisation en réanimation. Transfusion sanguine, macromolécules… Traumatismes psychologiques. Décès Pour le professionnel de santé Pour éviter la survenue d’un tel phénomène, il est nécessaire que l’infirmière surveille régulièrement le patient Stress Culpabilité, Impuissance psychologique Mobilisation de l’équipe et délaissement des autres patients Les causes de la Désinsertion de l’Aiguille Veineuse Ces risques de DAV sont liés à la perspiration de la peau, la perte d’adhésion des sparadraps, les micro-mouvements et surtout, la pression élevée dans la fistule artério-veineuse qui repousse l’aiguille de l’intérieur. Un risque que la majorité des patients affirme ne pas ressentir. Prévention Les solutions actuelles Analyse différentielle de la pression Le sang circulant dans notre organisme est constamment filtré par des éléments spécifiques du rein : les glomérules. Elles ne laissent passer que l’eau et les petites molécules dissoutes. Cette première étape d’épuration forme l’urine primitive. Ce liquide traversera un réseau de tubules rénaux pour qu’il puisse être à son tour filtré. Ces derniers absorbent uniquement les constituants essentiels à notre organisme (eau, sels minéraux, glucose,…). Le liquide résiduel, riche en déchets, constitue l’urine. Ainsi, le rein permet de détoxifier l’organisme en évacuant les déchets par l’urine. Surveillance de la pression Le personnel soignant a pour consigne de vérifier l’aiguille au minimum 1 fois par heure pour tous les patients (plus pour les patients à risque). L’aiguille doit être visible en permanence, non recouverte, règle qui n’est pas toujours respectée. Ce risque est pris en compte dans la gestion des risques de chaque établissement et mentionné dans le cadre des bonnes pratiques en dialyse. Un besoin non-satisfait « C’est un risque conséquent et non maitrisable, pour lequel rien de fiable n’est mis en place. Dans la gestion de ce risque, nous ne sommes pas dans les normes. »  Patrice Marion, ingénieur biomédical au CH de Rennes Aujourd’hui aucune solution pour la maîtrise de ce risque n’est satisfaisante. Seule une détection rapide et fiable peut permettre de réduire les conséquences de cet incident. Données clés PrevARTICLE PRÉCÉDENTLa dialyse

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Pose d'aiguille (acte médical) - Actualités scientifiques

La dialyse

La dialyse Définition et Indication Qu’est-ce que la dialyse ? La dialyse est une technique médicale qui permet l’épuration du sang. En d’autres termes, elle a pour but de nettoyer et filtrer le sang le sang de ses déchets habituellement éliminés par le rein. Dans le domaine de la dialyse, il existe deux méthodes principales que nous allons voir plus en détails. L’hémodialyse La première méthode de dialyse est celle que l’on appelle l’hémodialyse. Cette technique résulte en un échange à l’extérieur du corps entre le sang et un liquide (dialysat) à travers un filtre artificiel (dialyseur). La dialyse péritonéale La seconde, quant à elle, consiste en un échange entre le dialysat et le sang au travers du péritoine (fine paroi entourant les organes abdominaux) qui agit comme un filtre naturel. Un cathéter posé de manière permanente permet le transfert. Pourquoi faire une dialyse ? Le recours à une dialyse est, sous prescription médicale, indiqué en cas d’insuffisance rénale (aigüe ou chronique) afin d’être en mesure de suppléer les reins dans leurs diverses fonctions: épuration du sang et traitement des déchets. Chiffres-clés En 2018, 3,7 millions de personnes sont impactées par l’IRCT dans le monde dont 3 millions dialysés. En France, cela concerne 90 000 personnes dont 49 300 personnes traitées par dialyse. Avec un rythme en moyenne de 3 séances de 4h/semaine, ce n’est pas moins de 7,6 millions de séances réalisées en France. + 1175 dialysés par rapport à 2017 (France). Principe de fonctionnement Principe Après que le patient soit correctement installé et que (les fistules ont été minutieusement lacées) l’ensemble des étapes ont été minutieusement réalisées, la séance de dialyse peut prendre son cours: A l’aide d’une pompe situé en amont de la fistule, l’aiguille artérielle sera en mesure de récupérer le sang impur (le sang dit « non-filtré) afin de le déposer au sein du dialyseur. Un flux d’échange s’établira entre ce dernier et deux poches annexes (l’une pour le stockage des déchets et l’autre pour le stockage du dialysat). Après que le sang non-filtré ai été déverser dans ce contenant, les déchets sanguins iront directement vers la poche correspondante (poche des déchets) d’une part, et d’autre part, le dialysat s’injectera directement dans le dialyseur. Une fois le sang du patient dialysé épuré et filtré, il rejoindra la circulation sanguine normale via l’aiguille veineuse. Les séances de dialyse Rôle de l’infirmière en hémodialyse L’infirmière en hémodialyse doit assurer des soins de qualité. Pour y répondre, elle devra avoir une bonne formation théorique et pratique. L’infirmière doit mettre l’accent sur deux éléments: la sécurité et l’efficacité. Le patient en IRC nécessite des épurations extra-rénales itératives à raison de 2 à 3 séances / semaines, d’une durée de 2 à 4h30. Conformément (au Code de la Santé Publique ou à l’article), l’infirmière assure également: comme dans tous les services, MIDE est responsable des commandes de pharmacie et doit gérer son stock, la programmation des examens prescrits l’éducation et l’encadrement : patients, aides soignantes, étudiants en soins infirmiers, le contrôle de la distribution des repas, l’élaboration de protocoles, et à leur remise à jour. Les différentes étapes d’une séance d’hémodialyse 1 – L’accueil du patient Si première fois, le patient devra être informé de toutes les étapes de son traitement. Dans la plupart des cas, il a déjà été informé par l’équipe soignante du service de néphrologie ou par le néphrologue qui l’a reçu en consultation et qui a décidé du traitement. Un abord vasculaire a été créé : FAV, pontage ou KT. L’infirmier(e) éduquera le patient par rapports aux conduites à tenir. L’infirmier(e) fera ensuite un bilan de ses connaissances, appréhension et attentes, et complètera son information afin de le rassurer. Une visite du centre d’hémodialyse s’impose et l’IDE donnera des indications sur son mode de fonctionnement. 2 – Le déroulement de la séance préparation du matériel : générateur, montage du CEC, purge, préparation dialysat. accueil du patient: poids à l’entrée, installation dans son lit, prise de TA/pouls/température. avant le branchement, l’IDE vérifie les différents paramètres inscrits dans le cahier, selon les prescriptions : dialyseur, concentré acide, aiguilles, atcg, médicaments à injecter en cours de séance, les examens à effectuer. Si KT, préparation du set à branchement de KT. elle programme le générateur : temps de séance, perte de poids, variation de Na, la température du dialysat. 3 – Branchement La ponction de l’abord vasculaire: le patient autonome aura au préalable laver le bras de la FAV au savon doux. L’infirmier(e) contrôle le thrill par palpation et recherche tout signe d’infection (rougeur, gonflement). Le port de casaque, gants stériles, masque et lunettes sont indispensables. Le bras de la fistule est posé sur un champ stérile, et désinfecté (en 3 temps si le bras de la fistule n’a pas été lavé avant). L’IDE positionne ses 2 aiguilles et les fixent solidement. Les éventuels bilans sanguins sont prélevés à ce moment précis et ou dextro. Le KT doit être effectué par deux infirmier(e)s avec une aseptie rigoureuse et selon un protocole de soins établi. 4 – Démarrage de la séance La ligne artérielle est connectée à l’aiguille artérielle ou au KT. La pompe à sang est mise en route à une vitesse de 150ml/mn. Elle entraine le sang dans le CEC en chassant le sérum physiologique contenu dans les lignes et le dialyseur. Lorsque le circuit devient rosé au niveau du piège à bulles veineux, la pompe est arrétée et la ligne veineuse est connectée à l’aiguille veineuse ou KT. La pompe à sang redémarre à 50ml/mn, puis est augmentée progressivement selon la prescription médicale (250 à 300 ml/mn), en surveillant la PV et le bras du patient. L’atcg est injecté dans le circuit sur le site rouge pour éviter la coagulation de la CEC. Cette anticoagulation peut être continue à l’aide du pousse seringue. On utilise de l’heparine standard ou de l’HBPM. L’IDE vérifie les débits. Elle recontrôle la TA du patient. Tous les paramètres sont notés sur la feuille de séance pour validation Après le branchement, le patient prendra une collation ou

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Corps humain en transparence avec des cercles rouges pour cibler la zone des reins. - Actualités scientifiques

Les reins

Les reins Le fonctionnement des reins L’anatomie et l’architecture rénale Se situant au niveau de la paroi abdominale postérieure juste au-dessous du diaphragme et répartis de part et d’autre de la colonne vertébrale, les reins sont des organes de forme ovoïde (de type haricot), d’environ 6cm de large, 3cm d’épaisseur et pesant environ 150g. Ils sont englobés dans une masse graisseuse qui permet de les maintenir en place. L’architecture rénale est divisée en 3 grandes régions distinctes (de l’intérieur vers l’extérieur) : Les calices et le bassinet, couche la plus interne identifiée comme les voies excrétrices rénales ; La médullaire, couche intermédiaire de forme pyramidale présentant des stries coniques ; Le cortex, couche tissulaire la plus externe de couleur brun-rouge ; Les fonctions des reins Formation de l’urine & fonction de filtration Le sang circulant dans notre organisme est constamment filtré par des éléments spécifiques du rein : les glomérules. Elles ne laissent passer que l’eau et les petites molécules dissoutes. Cette première étape d’épuration forme l’urine primitive. Ce liquide traversera un réseau de tubules rénaux pour qu’il puisse être à son tour filtré. Ces derniers absorbent uniquement les constituants essentiels à notre organisme (eau, sels minéraux, glucose,…). Le liquide résiduel, riche en déchets, constitue l’urine. Ainsi, le rein permet de détoxifier l’organisme en évacuant les déchets par l’urine. Maintien de l’équilibre hydrique Grâce à notre alimentation, l’eau est introduite dans notre organisme et est absorbée par ce dernier. Elle est ensuite excrétée par l’urine, l’air expiré, les selles mais également la sueur. Le rein joue le rôle de régulateur en assurant (et en maintenant) le niveau hydrique adéquat pour que l’organisme puisse correctement fonctionner. Maintien de l’équilibre électrolytique Etant le principal apport des constituants majeurs pour notre organisme, l’alimentation permet d’apporter également ce que l’on appelle des électrolytes (c’est-à-dire des ions comme le sodium ou bien le potassium). Cependant, un excès ou un manque considérable de ces composants peut résulter à des pathologies ou à des complications sévères. De même que pour l’eau, le rein assure le maintien de l’équilibre ionique grâce aux interactions internes. Maintien de l’équilibre du pH sanguin Une composition idéale et optimale du sang permet à à notre organisme d’être irrigué efficacement. Les phénomènes d’excès ou de déficit d’acides ou de bases peut justement altérer cette composition. Notre rein intervient donc à ce niveau pour contrôler et garantir un pH sanguin stable. Production d’hormone Production et sécrétion d’érythropoïétine : C’est une hormone stimulant la production de globules rouges au niveau de la moelle osseuse. Production et sécrétion de rénine : C’est une hormone régulant la pression artérielle. Production de Vitamine D. Les maladie rénales L’insuffisance rénale chronique (IRC) Voir la section suivante « L’insuffisance rénale chronique (IRC) » L’hypertension et les reins L’hypertension artérielle peut être la cause ou le résultat d’une pathologie rénale. Elle peut interrompre la fonction des reins (rénale) en endommageant nos vaisseaux sanguins. Cette perturbation affectera tout particulièrement l’apport sanguin vers cet organe qui, se verra drastiquement diminué. Par ailleurs, elle peut également entraîner des lésions aux niveaux des unités de filtration (glomérules). Le rein, alors, cessera d’éliminer les déchets circulant dans notre sang et laissera s’accumuler le liquide superflu dans nos vaisseaux. La présence anormale de ce fluide provoquera ainsi une augmentation de la tension artérielle. Il est clair que l’hypertension et les reins ont une relation aussi étroite qu’elle peut être caractérisée comme une boucle. Plus les problèmes rénaux sont importants, plus la tension augmente mais si la tension augmente alors les problèmes rénaux persistent. Les calculs rénaux Lorsque l’on a une quantité excessive de substances à éliminer dans nos reins, celles-ci peuvent former ce que l’on appelle des calculs. Ce sont des caillots qui se cristallisent et s’agrègent entre eux pour constituer des particules solides, de taille moyenne, venant obstruer les canaux d’élimination de l’urine. Cette accumulation du flux urinaire entraînera une augmentation du volume de la vessie. En général, les calculs récidivent souvent et s’observent surtout chez des hommes âgés de plus de 30 ans. Les glomérulonéphrites Le terme médical glomérulonéphrite indique une affection rénale qui touche principalement les glomérules. Souvent d’origine inflammatoire, elle peut être déclenchée par plusieurs facteurs comme des infections, des maladies génétiques ou encore des maladies auto-immunes. De manière symptomatique, elle se manifeste, dans la plupart des cas, par un œdème, une hypertension artérielle ou bien une hématurie (présence anormale de sang dans l’urine). La néphropathie diabétique La survenue du diabète de type 1 chez une personne peut endommager sévèrement les petits et gros vaisseaux sanguins dans l’ensemble du corps et voir même, provoquer des lésions progressives au niveau des glomérules. Les effets touchant le rein par le biais du diabète sucré (diabète de type 1) sont regroupés sous l’appellation de « Néphropathie diabétique ». Cette pathologie peut se poursuivre par une insuffisance rénale terminale nécessitant alors un traitement bien spécifique : la dialyse (Voir la page suivante « La dialyse »). Les tumeurs rénales Quand on l’on parle de tumeurs du rein ou de cancer du rein, on suggère le développement d’un amas de cellule qui vont se multiplier de manière anarchique et non-contrôlé au niveau du rein. Cette masse cellulaire altèrera et perturbera l’activité de notre organe jusqu’à le rendre non-fonctionnel. Hélas, le diagnostic de cette pathologie est souvent tardif car elle s’établit majoritairement quand les symptômes sont visibles ou se font ressentir ce qui indique donc que la tumeur a pris de l’ampleur. Bien que relativement rare, elle touche environ 10 000 français par an. (Vidal Cancer du rein). Lupus érythémateux (en cours) Causes toxiques: Le cas de l’aspirine (en cours) L’insuffisance rénale chronique (IRC) Qu’est-ce que l’insuffisance rénale chronique (IRC) ? L’insuffisance rénale chronique suggère une diminution drastique des fonctions des reins. Cette détérioration progressive et irréversible peut se poursuivre par la perte totale des activités rénales : on parlera alors d’insuffisance rénale terminale. Malheureusement, étant une maladie silencieuse et non-visible, les diagnostics réalisés souvent tardifs et laissant le temps à l’affection de se développer. Cette pathologie trouve son origine dans l’hypertension artérielle et le diabète.

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